Dans notre société, quand le terme « égo » est mentionné, c’est toujours dans un contexte négatif. On l’évoque pour désigner une personne souffrant d’un égo excessif ou pathologique, pire même on l’incrimine. Parler de l’égo d’une personne, c’est un reproche, une critique, un jugement.
En développement personnel, l’égo est abordé différemment. Il est d’ailleurs, dans de nombreux cas, un des axes les plus importants à travailler. Et pour cause, nous partons du principe que l’égo fait partie de nous. Plus exactement il est une partie de nos pensées. Alors, comment effectuer un travail sur soi sans essayer de comprendre notre égo. L’égo analyse, juge, attend de la reconnaissance. L’égo a besoin de posséder toujours plus, il vit dans le regard des autres et n’est jamais rassasié. Il en veut toujours plus et n’est jamais entièrement comblé. Il attend l’approbation des autres.
Interroger les origines de nos croyances, souvent éducatives, et les démanteler si elles nous empêchent d’être nous même. Mais au bout du compte, il s’agit d’apprendre à dompter son égo et ainsi ne plus le laisser gouverner nos vies. Car finalement, si l’égo n’est qu’une petite partie de nos pensées, il n’est aussi du même coup qu’une petite partie de la vérité. Chacun détient en lui sa vérité, laquelle n’est pas celle de l’égo mais celle du cœur. Il n’y a pas de regrets lorsque la décision vient du cœur. With love. MLB
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