
Les crises d’angoisse ou attaques de panique, sont des phases aigues du trouble anxieux généralisé. Les personnes souffrant d’anxiété chronique développent parfois un TAG menant à l’isolement et à de graves difficultés sociales et émotionnelles. Leur prévalence est importante, 21% des adultes seraient touchés au cours de leur vie!
L’anxiété: qu’est ce que c’est?
Les étiologies ne sont pas encore clairement établies: le stress, les prédispositions génétiques, les troubles psychiatriques, le mode de vie, la consommation de substances chimiques et addictives.
Je m’arrête aujourd’hui plus précisément sur les attaques de panique car elles sont très souvent associées à la solitude. Les personnes concernées par ce mal invisible, se renferment sur elles-mêmes.Elles se sentent incomprises, mal prises en charges. Je tente aujourd’hui d’apporter quelques éléments d’apaisement à toute cette souffrance non palpable, pourtant si dévastatrice.
Pourquoi j’en parle?
J’accueille depuis plusieurs années désormais, et je reconnais avoir une approche de la question particulièrement efficace et appréciée. Je suis heureuse de donner ce que j’ai dans ce cadre.
Et je sors du silence car je vois grandir ce besoin. Je vois également le désespoir, toutes ces personnes qui finissent par tomber dans les addictions faute de solutions.
J’ai donc décidé de poser mon témoignage sur cette question. Pour mettre KO les idées reçues, et montrer à celles et ceux qui se sentent abandonnés à leur triste sort que:
1/ ils ne sont pas seuls; 2/ on peut en sortir!
Avant de poursuivre, je souhaite préciser que rien ne saurait se substituer à une expertise et à un traitement médical. Parfois cela fonctionne, parfois non.
Mes clients me disent souvent que je pose des mots justes et précis sur leur souffrance. Il n’y a pas de meilleur thérapeute que celui qui a ressenti la douleur dans sa chair. Oui, quand j’explique comment revenir à soi lors d’une attaque de panique, ce n’est pas parce que j’ai appris cette méthode dans un livre. C’est tout simplement parce que j’ai souffert de ce mal pendant des années.
Mon témoignage
J’ai commencé à faire des crises d’angoisse à l’âge de 15 ans. J’en ai été libérée à l’âge de 32! J’ai donc eut le temps d’en vivre un certain nombre…
Lorsqu’elles ont commencé, je ne savais pas ce qui m’arrivait. J’ai passé une bonne partie de mon année de 1ère enfermée dans les toilettes du lycée. Au passage, dédicace à ma prof de chimie qui m’a dit que je n’aurais jamais mon BAC. J’ai du redoubler d’efforts, mais je l’ai eut…
Autant te dire que j’ai écumé de nombreuses méthodes miracle. Allant du traitement chimique à l’exorciste(ou presque). J’ai été dans l’errance thérapeutique longtemps. J’ai fini par accepter que je devrais me débrouiller seule. J’ai fait comme j’ai pu. Puis mon accident est venu renforcer mes crises avant de les apaiser.Parce que durant l’attaque de panique, plus rien n’est rationnel. C’est même honteux et culpabilisant parce que tu te sens folle, mais tu sais que tu ne l’es pas.
Je ne souhaite pas raconter ma vie mais je propose d’ouvrir mon Coeur à ces souffrants du silence. Ma vidéo sur les crise d’angoisse a été un succès et cela m’a aidé à réaliser que le besoin dans ce domaine est croissant.
Ce qui a fonctionné pour moi
Pour atténuer les symptômes, l’acupuncture et le Rescue (fleur de Basch) dans la poche en permanence. Psychologiquement, cette petite fiole m’aidait à me sentir moins seule lors des crises. Autre info importante, en parler avec mon mari. Ce fut d’une grande aide de trouver cette oreille bienveillante et attentive, qui a accueilli mes limites sans jugement. pouvoir parler librement de mes troubles a été extrêmement bénéfique.Enfin, j’ai pu me libérer progressivement grâce à la connaissance de moi-même, de mes fonctionnements et surtout de mes croyances erronées. La travail sur soi est long et fastidieux. Cependant, j’ai pu comprendre pourquoi j’étais fréquemment terrorisée sans raison apparente, ce qui déclenchais ces états de panique.J’ai découvert que mon hypersensibilité était associée à de l’hyperesthésie et de l’hyperempathie. Et soudain, tout s’éclaire. Concrètement cela ne change rien de le savoir. Néanmoins le stress que cela provoque est nettement plus supportable.
Cela n’engage que moi, mais dans le cadre de l’hypersensibilité, je crois que l’anxiété nécessite d’être abordée sous un autre angle que celui traditionnellement utilisé, notamment en psychiatrie.
L’anxiété est un fléau, une consumation lente et douloureuse de l’âme. Les approches médicamenteuses et psychiatriques ne sont pas toujours adaptées. Je suis la preuve vivante que la solution est parfois ailleurs.Et si tu souffre d’anxiété généralisée ou d’attaques de panique depuis des années, la réponse n’est peut être pas là où tu la cherche.
Cela fait désormais des années que je ne fais plus de crises d’angoisse. Je n’ai plus aucune limite dans mon épanouissement personnel. Je suis la femme et la maman que je veux être. Je dors paisiblement. C’est possible. Il est possible de retrouver sa liberté après avoir souffert d’un trouble grave d’anxiété généralisée.
Je terminerais cet article un peu particulier par un conseil: si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour les autres.
With Love. MLB
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